Un peu plus de 4jeunes filles sur 10 ont eu recours à la contraception d’urgence pour mettre fin à une grossesse non désirée, selon l’édition 2013 de l’étude “France, portrait social“ de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Plus de 4 jeunes filles sur 10 ont eu recours à la contracepiton d'urgence en 2010.
Le recours à la
contraception d’urgence a connu une montée en puissance à partir de 2002, expliquent les auteurs de l’étude, avec l’accès gratuit pour les mineures et sans ordonnance pour l’ensemble des femmes de la pilule
Norlevo ©, qui a démocratisé considérablement l’accès à cet outil contraceptif.“En 2000, 12 % des adolescentes âgées de 15 à 19 ans et 16 % des jeunes de 20-24 ans avaient déjà eu recours au moins une fois au cours de leur vie à la pilule du lendemain. En 2010, elles sont respectivement 42 % et 43 %“, précisent-ils.Ces derniers l’expliquent par la survenue de grossesses non désirées chez 8 % des jeunes filles de 15-19 ans et 15 % des 20-24 ans, soit en raison d’un problème avec le
préservatif (40 % des cas chez les plus jeunes, 22 % chez leurs aînées), soit en raison d’un
oubli de pilule (invoqué par 42 % des jeunes de 20-24 ans, et par 29 % des 15-19 ans). L’absence de
contraception est également une cause largement citée pour expliquer une grossesse non désirée, mentionnée par 22 % des 15-19 ans et 18 % des 20-24 ans concernées.Si la couverture contraceptive des jeunes filles est relativement élevée, avec une utilisation du préservatif par 90 % des 15-24 ans lors de leur premier rapport sexuel, puis 88 % lors d’un rapport avec un nouveau partenaire, elle s’érode quelque peu, notamment chez les 20-24 ans chez qui une baisse de 10 % du recours à la pilule a été observée entre 2000 et 2010.Pour les jeunes filles qui n’ont pu se procurer la
pilule du lendemain ou
surlendemain dans les temps (3 à 5 jours après le rapport sexuel non protégé) ou recourir à la pose en urgence d’un stérilet en cuivre (dans les 5 jours après le rapport sexuel), l’
interruption volontaire de grossesse (IVG) reste la seule solution pour mettre un terme à une grossesse non désirée. En 2011, elles étaient 27 076 adolescentes âgées de 15 à 19 ans à y avoir recouru, soit 14 ‰, indiquent les auteurs, soulignant une évolution contrastée dans les années 2000 : en nette hausse jusqu’en 2005, puis en légère baisse après.Amélie Pelletier
Source
Click Here: cheap nrl jerseys“France, portrait social“, étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), p. 84-85.