Dans un communiqué transmis à l’AFP jeudi soir, Ibrahim Maalouf fait part de son « état de choc » face aux « fausses informations » ayant circulé à son encontre au sujet de sa mise en garde à vue pour « atteinte sexuelle » sur mineur.
Non, Ibrahim Maalouf ne reconnaît pas les faits. Le trompettiste de Jazz Ibrahim Maalouf mis en garde à vue fin janvier pour atteinte sexuelle sur mineure veut « rétablir la vérité » sur les informations parues dans la presse vendredi dernier via un communiqué transmis à l’AFP et publié sur son compte Twitter. Nous apprenions qu’il avait embrassé une jeune fille de 14 ans venue faire un stage dans son studio d’enregistrement d’Ivry-sur-Seine en 2013, puis envoyé à celle-ci un SMS à caractère sexuel.
Le musicien franco-libanais insiste sur la différence entre « l’atteinte sexuelle » commise et le terme d’« agression sexuelle » que certains médias comme Le Parisien ont employé. Pour lui, « les faits sont très loin de ce que la presse relate », et a donc donné l’instruction à ses avocats d’ « engager une action en diffamation. » La procureure de Créteil, Laure Bessuau, avait souligné la différence vendredi dernier à l’AFP. L’atteinte sexuelle est « différente de l’agression sexuelle, car elle implique le consentement de la victime mineure. »
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Alors qu’il vient de recevoir le César de la meilleure musique originale pour le film Dans les forêts de Sibérie, Ibrahim Maalouf, dont la vie est devenue « un enfer », se dit « sévèrement jugé devant le tribunal médiatique » et victime d’un « lynchage injuste. »
« Les accusations d’une très grande gravité, portées à mon encontre, m’ont indigné et je suis aujourd’hui en état de choc. (…) De fausses informations extrêmement préjudiciables ont été délibérément diffusées dans le seul but de me décrire comme un prédateur sexuel », a-t-il écrit dans sa lettre.
Il dément avoir reconnu l’agression et « avoir demandé l’envoi d’une photo de nu » à la jeune fille. Celle-ci va à nouveau être interrogée afin de confirmer ou non la qualification d’atteinte sexuelle retenue.