La nageuse médaillée d’or, d’argent et de bronze aux J.O. de Londres est une jeune femme épanouie, amoureuse depuis trois ans de William, un beau nageur sauveteur de 24 ans. Dans l’eau comme dans la vie, tout baigne pour la Niçoise!

Toute petite, Camille Muffat voulait être puéricultrice. Il fallait bien répondre lorsqu’on lui posait la question. Mais au fond d’elle-même, la championne de natation savait qu’elle passerait sa vie dans l’eau. «Et au collège, j’avais déjà le niveau pour aller aux jeux Olympiques», raconte par téléphone la belle blonde, alors qu’elle est encore à Londres. Persévérante, appliquée, la jeune femme de vingt-deux ans est allée au-delà de son rêve: obtenir trois médailles (or, argent et bronze) en solo et en équipe. «Tout le monde me demande quel est mon rêve maintenant que j’ai réalisé celui-là. Mais comment voulez-vous que je sache ? dit-elle en souriant. Je vais savourer et je ne vais pas m’arrêter de nager.»

Nager, toujours nager. Après une année totalement dévouée à la préparation de ces Jeux, durant laquelle elle passait six heures par jour dans l’eau, tous les jours, dimanches compris, et où sa vie de couple avec William s’est effacée au profit d’un don total de soi à la natation, la Niçoise n’est pas dégoûtée par l’odeur de chlore qui lui colle à la peau. Et ne compte pas se faire happer par la spirale dangereuse du show-biz: «La grosse tête ? C’est un piège… ça peut arriver. Mais je n’ai pas le caractère à ça, les paillettes ne m’intéressent pas. Je ne suis pas du genre à m’étaler. Nous, on est des nageurs, pas des stars d’Hollywood.» Après les JO, elle partira en vacances avec William, son compagnon depuis trois ans. Un repos mérité. «William s’est mis de côté pendant toute la préparation, il assurait tout à la maison. C’est vrai que c’est une vie particulière, difficile pour un couple, mais le jeu en vaut la chandelle. Il me comprend.» Ils se sont rencontrés dans une piscine, lors d’une compétition. Nageur (il a participé au championnat de France), William est aujourd’hui un spécialiste du sauvetage sportif. En octobre, il participera au championnat du monde de la discipline, en Australie. Ce sera alors au tour de Camille de soutenir son homme.

Envisagent-ils le mariage? «Pas dans l’immédiat!», répond-elle en riant. Ils sont bien ensemble, dans leur appartement de Nice qu’ils partagent avec leur chat, «Lulu, mais son vrai nom c’est Éclat de lune de la Charmeraie! C’est un persan, câlin et tranquille». Un chat qui lui ressemble. La sportive est discrète, «parfois secrète», ajoute Yannick Agnel, son partenaire à l’entraînement, n’est pourtant pas si réservée. «On ne sait pas grand-chose à mon sujet parce que Camille Lacourt et Laure Manaudou ont davantage attiré les médias que moi», se défend la nageuse au physique de mannequin. Du haut de son 1,83 mètre («je ne vous donnerai pas mon poids»), la jeune femme coquette répond volontiers aux questions concernant ses habitudes de beauté. Grâce à son partenaire Puressentiel, numéro un en aromathérapie, Camille utilise des huiles essentielles pour sa peau et ses cheveux. Elle a une hygiène de vie très saine «J’ai hérité ça de mes parents, d’origine modeste. On est une famille de cinq enfants, alors on a toujours fait attention à tout. Et avec la vie que j’ai, je ne fais pas la fête le samedi soir avec les copains. » Son truc, pour se détendre, ce n’est ni le yoga ni les jeux vidéos. «Je lis, j’écoute de la musique, mais il m’arrive aussi de regarder «Secret Story» pour me vider la tête!»

Vide, Camille ? Avec son bac S en poche et des débuts en école de commerce avant de se consacrer aux JO, la jeune femme a du plomb dans la cervelle. «Dans ma famille, on a toujours travaillé. Mon frère et ma sœur sont des sportifs eux aussi et ils ont fait des études.» En dehors des bassins également, Camille est comme un poisson dans l’eau.

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