Après avoir été persona non grata au Festival de Cannes cette année, le réalisateur avait dû publiquement s’excuser. Aujourd’hui il fait machine arrière.

Lars Von Trier est libre et indépendant. Parfois il franchit aussi les limites du raisonnable. De ce personnage atypique ont connaît l’œuvre cinématographique controversée mais également les dérapages. Dans une interview à paraître ce mois-ci dans l’édition anglaise de GQ, l’auteur de Melancholia joue une nouvelle fois sur la corde de la provocation. Il revient avec son interlocuteur sur le véritable déchaînement de passions qu’il a provoqué au Festival de Cannes en déclarant «comprendre Hitler». Quatre mois plus tard, Lars Von Trier revient sur les excuses qu’il a dû formuler.

Au magazine, le réalisateur confie «ne pas être désolé». Pied de nez aux organisateurs du Festival et aux critiques qui l’ont pointé du doigt? En bon génie artistique, Lars Von Trier énerve mais parvient à donner une explication qu’il laisse croire logique. «Je suis désolé que ça ne soit pas apparu plus clair. Je n’ai pas de regrets d’avoir fait une blague, mais je suis désolé qu’il n’ait pas été clair qu’il s’agissait d’une blague» lance-t-il. L’humour de Von Trier aurait donc été mal compris.

Celui qui a pris pour muses Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg donne aujourd’hui de lui l’image d’un animal blessé. Lars Von Trier a mal supporté le fait que l’on puisse le considérer comme un Nazi ou un homme en accord avec l’état d’esprit hitlérien. Avec un peu de recul mais toujours agrémenté d’une pointe de violence, il constate «je ne peux pas regretter ce que j’ai dit, c’est contre ma nature… C’est peut-être dans ce sens, que je suis un monstre».

Click Here: cheap nsw blues jersey

Laure Costey

Mardi 30 septembre 2011

Suivez l’actu Gala sur Twitter et Facebook