Quelles sont les principales zones érogènes chez les hommes et les femmes? Pour répondre à cette question, des chercheurs britanniques et sud-africains sont partis à la recherche de ces endroits chez 800participants… via un questionnaire. Les résultats sont surprenants à plus d’un titre.
Des scientifiques établissement le palmarès des zones érogènes des hommes et des femmes.
Au total, 800 participants (300 hommes et 500 femmes) ont répondu un questionnaire sur les zones érogènes comprenant 41 endroits du corps. Cette étude est présentée comme la première “enquête systématique de l’ampleur des sensations érotiques provenant de diverses parties du corps“.Au palmarès des zones érogènes, le pied se prend un gadinContrairement aux idées reçues, le pied n’est pas considéré comme une zone érogène parmi les personnes interrogées. Les trois quarts ont donné à leurs pieds, la note la plus basse, au même niveau que le devant du genou. Triste nouvelle pour ceux qui pensait que la proximité des régions cérébrales de sensibilité des pieds et de la sphère génitale allait pouvoir offrir à leur partenaire des sensations inoubliables. De quoi laisser les masseurs de pieds et autres suceurs d’orteils sur leur faim…Les hommes ont autant de zones érogènes que les femmesPeu de surprise pour les deux lauréats : le clitoris côté féminin et le pénis côté masculin. Dans le détail :
- · Les femmes déclarent six zones intensément érogènes : le clitoris, le vagin, la bouche, les lèvres, le haut de la nuque, les seins, les mamelons (tous récoltent une note supérieur à 7/10) ;
- · Les hommes déclarent trois zones intensément érotiques : le pénis, la bouche et les lèvres (>7/10) devant les testicules, l’intérieur des cuisses et le haut de la nuque.
Ce qui fait de la bouche le deuxième endroit sensible du corps pour les deux sexes.Ces résultats permettent de battre en en brèche l’idée reçue selon laquelle les hommes n’ont qu’une seule zone érogène… Ils en avouent à peine moins que les femmes et tout semble plutôt être une question d’intensité. Ainsi, une seule région est déclarée plus érogène chez les hommes que chez les femmes : le périnée. L’inverse est par contre plus fréquent, dix zones sont plus érogènes chez les femmes que chez les hommes : le dos, la nuque, les hanches, l’intérieur des cuisses, la bouche et les lèvres, les épaules, le ventre et les poignets.Des points communs quels que soient l’âge ou l’origineCette étude montre que les hommes et les femmes de continents et d’âge différents partagent globalement les mêmes zones érogènes. “Nous avons découvert que nous partageons tous les mêmes zones érogènes dans au moins deux continents, que l’on soit une femme de la classe moyenne assises à un bureau au cœur de Londres ou un homme gay vivant dans un village en Afrique“ déclare le Pr. Turnbull, principal auteur de l’étude au Guardian. Ce qui conforte l’hypothèse selon laquelle la définition de ces zones n’est pas liée à des facteurs culturels ou à notre expérience personnelle.Ces résultats étonnent également par la diversité des réponses données par les participants, témoignant du potentiel érogène de très nombreuses parties des corps masculins et féminins.David Bême Sources :Reports of intimate touch: Erogenous zones and somatosensory cortical organization – Oliver H. Turnbull, Victoria E. Lovett, Jackie Chaldecott, Marilyn D. Lucas – Cortex, August 2013 (
abstract accessible en ligne)Sexiest parts of the body revealed by neuroscientists – The Guardian/The Observer – 8 septembre 2013