Dans les colonnes de Voici, Bénabar dénonce le “mépris de classe”, dont il a été victime dans le monde de la musique.

Bénabar n’hésite pas à manifester sa colère quand il le faut. Lui qui n’a voulu se rendre aux Victoires de la musique a décidé de se confier auprès de Voici, en kiosque ce 19 février. Le chanteur, en promotion de son nouvel album Indocile heureux, a poussé un coup de gueule, contre le “mépris de classe” dans le monde de la musique. “Il y a des gens qui ont des mots très choisis et une syntaxe parfaite pour dire ou véhiculer des choses très moches”, explique-t-il. “Et inversement, certaines personnes ne s’expriment pas bien mais dégagent une belle noblesse de cœur. Et sinon, le mépris de classe est hyper vulgaire. Il est très lancinant, mais très présent dans nos milieux.”

Un dédain dont Bénabar lui-même a été victime. Oui, je ressens parfois ce mépris de classe, même en tant que chanteur, confesse-t-il. “Tu as une caste parisienne de chanteurs, acteurs, médias, avec une forme d’aristocratie et un mépris de classe, conscient ou inconscient. Du genre : ‘Avec son costume, forcément Celio’ ou ‘Habillé comme un receveur des postes’.” Être à part dans le monde de la musique, le chanteur et comédien n’hésite pas à revendiquer sa singularité dans ses textes.

“Je suis un père un peu déglingué”

Une liberté qu’il tente d’inculquer à ses deux enfants : Manolo, né en 2004, et Ludmilla née en 2009. Je suis un père un peu déglingué, mais avec des valeurs à l’ancienne. Eh oui, j’ai la trouille, partage l’artiste de 51 ans dans la même interview. “Tu sais que ton gamin va fumer un pétard un jour, mais tu pries pour qu’il ne tombe pas dans la coke.” Et d’ajouter pragmatique : “Il faut juste leur dire la réalité des choses et leur apprendre le libre-arbitre.”

Crédits photos : CYRIL MOREAU / BESTIMAGE

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