A l’occasion d’un entretien accordé à la chaine américaine CNN, Carla Bruni-Sarakozy est revenue sur une conversation qu’elle aurait eue avec et dont la teneur a provoqué des remous jusqu’à Washington. La femme du président en a profité pour se désolidariser de la biographie dont ils sont extraits.

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. Deux biographies qui lui sont consacrées sont sorties ces derniers jours : Carla, Une Vie Secrète, de Besma Lahouri et Carla Et Les Ambitieux, de Michael Darmon et Yves Derai. Si l’on se doutait que les deux livres allaient faire des vagues tant les rumeurs de révélations fracassantes les précédaient, personne ne se doutait que les remous se propageraient jusqu’à la Maison Blanche.

En cause: une conversation que Carla Bruni et Michelle Obama auraient eue le 31 mars dernier. Selon Michael Darmon et Yves Derai, l’épouse de

aurait demandé à son homologue américaine «Et toi, c’est comment?», en parlant de la vie à la Maison Blanche. La First Lady lui aurait alors répondu«Ne m’en parle pas, c’est l’enfer». Dès que l’information a traversé l’Atlantique, les réactions ne se sont pas faîtes attendre du côté de Washington. La porte-parole de Michelle Obama rejetait l’idée en affirmant que madame Obama «n’avait jamais dit cela», tandis que celui de l’ambassade de France déclarait que «les mots attribués à la première dame des Etats-Unis n’ont jamais été prononcés», démenti repris ensuite par le porte-parole de la Maison Blanche.

Carla Bruni de son côté a profité d’un entretien sur CNN pour revenir sur l’affaire en affirmant que «bien sûr, Michelle Obama n’a jamais rien dit de tel». Elle enfonce le clou en se désolidarisant du livre de Derai et Darmon en disant «ce n’est pas un livre autorisé. Aucun des livres parus sur moi n’est autorisé». Mais l’ancien top précise qu’«elle vit en France, un pays libre où tout le monde peut fantasmer et publier. Bien sûr je pourrais engager des poursuites, mais ça ferait beaucoup de pub à ces livres et ce n’est pas dans mes principes, je suis une démocrate je crois que tout le monde est autorisé à parler et écrire».

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De leur côté, les auteurs maintiennent l’information, mais précisent que les propos de Michelle Obama ont été sortis de leur contexte. Michael Darmon explique à l’AFP qu’ «on semble surinterpréter côté américain. Il s’agissait d’un échange qui se faisait sur le mode de la plaisanterie, du second degré, dans le cadre d’un dîner informel et décontracté». Une nuance qui aurait mérité d’être mentionnée dans l’ouvrage…

Jean-Christian Hay

Mardi 21 septembre 2010

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