On pensait qu’à Hollywood, la chirurgie esthétique était légion. Mais largement démocratisée, celle-ci a également fait de nombreux dégâts envers un public –sous-informé- avide de bonnet D. L’actrice Denise Richards revient sur cette expérience traumatisante qui a bouleversé sa vie de femme.
La bombe anatomique de Sex Crimes s’est très vite imposée dans les blockbusters U.S. des années 1990 grâce à sa plastique de rêve. Une plastique dont la renommée s’est faite grâce à sa poitrine exceptionnelle, mais qui n’a pas toujours comblé l’actrice. Elle avoue même ses regrets concernant sa chirurgie: «A 19 ans, quand j’ai eu mes seins refaits, j’aurais aimé avoir eu suffisamment confiance en moi pour ne jamais avoir recours à la chirurgie», a-t-elle avoué à iVillage. Déjà il y a quelques mois, elle était revenue sur cet épisode douloureux pour U.S. Weekly: «Le médecin qui s’est occupé de moi m’a placé des implants plus gros que ceux que j’avais demandé. J’étais tellement pressée d’avoir cette poitrine que je ne me suis même pas renseignée sur mon chirurgien. Je me suis juste dit que c’était un spécialiste donc forcément il était bon».
Aujourd’hui, envahie de regrets, Denise Richards veut inculquer à ses filles l’importance de rester soi, et les éloigner à tout prix du culte de la maigreur omniprésent sur les collines de Los Angeles: «Quand je fais de l’exercice, je ne dis jamais que je m’entraîne pour rester mince. J’utilise toujours les mots santé et force. Je ne suis pas obsédée par mettre du maquillage dès que je sors de chez moi, ou à renvoyer une certaine image. Je veux vraiment que mes filles aiment leur corps et qu’elles aient confiance en elle. Je me sens mieux dans ma peau aujourd’hui qu’à mes vingt ans», explique-t-elle à iVillage.
Denise Richards, qui vient d’adopter une petite fille, Eloise Joni, semble aujourd’hui plus épanouie que jamais.