Un « ictus ». C’est ainsi que explique à sa sortie de l’hôpital son malaise à l’issue d’une émission de Canal+ où il niait des propos qu’il avait bien tenus.
François Bayrou veut oublier sa prestation au Petit Journal et invoque justement une perte de mémoire « momentanée ». A sa sortie de l’hôpital du Val-de-Grâce ce jeudi après-midi, le leader du MoDem a raconté comment il s’est retrouvé « débranché »! Quoi qu’il en soit, c’est sur le plan humain une bonne nouvelle et le reste n’est que télé et polémiques…
« Je me suis trouvé comme débranché de l’émission. Je savais que j’étais là, je n’ai pas perdu conscience mais j’avais une sorte de vertige. Je ne savais plus ce que les gens disaient et me disaient… C’était un sentiment d’irréalité ». Voilà comment François Bayrou a raconté son bug physiologique lors du Petit Journal de
de ce lundi.
Le chroniqueur avait présenté un reportage où celui qu’il surnomme le « Président du Monde Parallèle » lançait depuis sa tribune: « Les partis se tiennent par leurs noyaux durs.» La réaction de François Bayrou: clamer qu’il s’agit d’un mensonge avant d’ajouter: « Je ris comme tout le monde, c’est drôle, a commenté François Bayrou. Est-ce que vous avez l’honnêteté de dire que c’est des phrases que je n’ai pas prononcées ce week-end ? » Ce à quoi Yann Barthès, estomaqué, répondait qu’il s’agissait bien de propos réellement tenus et le prouvait même par la suite…
Mais ce soir-là, François Bayrou avait-il à peine quitté les locaux de la chaîne qu’il était hospitalisé d’urgence. Le diagnostic établi: « léger ictus transitoire ». Egalement appelé « éclipse cérébrale », ce type de malaise rare est ainsi décrit par le site vulgaris-medical: « L’ictus s’installe brusquement, durant six à huit heures (rarement plus) et ne laisse que des séquelles de type amnésie lacunaire qui est donc la conséquence d’une perte de conscience, d’une période de confusion mentale durant laquelle aucune trace mnésique (concernant la mémoire) n’a été enregistrée. »
Un accident que François Bayrou explique par le surmenage. « Pour moi, c’est la fatigue. Il y a eu l’émission de Drucker, beaucoup d’interviews, le congrès avec un discours de 1 heure 40 avec deux jours de préparation… J’ai le sentiment d’avoir un peu tiré sur la corde. J’ai une vie équilibrée mais je ne m’arrête jamais », dit-il.Alors, qu’il n’oublie pas de profiter de la trêve des confiseurs!
Jean-Frédéric Tronche
Jeudi 16 décembre 2010
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