Une jeune femme raconte sur son compte Facebook comment son père est décédé à cause d’une bactérie mangeuse de chair après s’être baigné dans la mer.

Sommaire

  1. La bactérie s’infiltre dans les plaies ouvertes
  2. 80 000 personnes touchées par les Vibrio vunificus aux USA chaque année
  3. Les personnes immunodéprimées plus à risque

La bactérie mangeuse de chair. Son nom ressemble à une légende urbaine pourtant je peux vous assurer que non. C’est dangereux, ça a pris la vie de mon père.” C’est la triste déclaration de Cheryl Bennet Wiygul, une jeune américaine sur son compte Facebook dont les propos ont été confirmés par la CNN. Alors qu’ils étaient en vacances à Okaloosa, en Floride, son père a été touché par une bactérie Vibrio vulnificus. Il en est décédé.  La bactérie s’infiltre dans les plaies ouvertesIl s’agit d’une bactérie pathogène qui vit dans les eaux salées côtières à température ambiante. On peut la contracter après avoir consommé des mollusques ou des fruits de mer crus ou mal cuits ou lorsqu’on se baigne dans l’eau avec des plaies mal cicatrisées ou ouvertes. Ce fût le cas du père de Cheryl Bennet. La jeune femme raconte que 12 heures après s’être baigné dans la mer, son père s’est réveillé brusquement en pleine nuit avec de la fièvre, des tremblements et des crampes. Une fois admis à l’hôpital, il se rend compte d’une plaie gonflée et bleue au niveau de son dos et les médecins pensent immédiatement à une

fasciite nécrosante, autrement dit une infection des tissus due à une bactérie vibrio vulnificus. 

80 000 personnes touchées par les Vibrio vunificus aux USA chaque annéeSelon le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies, chaque année ce type de bactérie touche 80 000 personnes et en tuent 100. La proportion de personnes contaminées après s’être baignées dans l’eau et celle en consommant des fruits de mer mal cuits n’est pas précisée, néanmoins la premier cas reste le moins fréquent. Mais depuis 2017, les Etats-Unis, et particulièrement la côte Est, connaissent une prolifération plus importante de ce type de bactérie dans l’eau. Une étude publiée dans la revue scientifique Annals of Internal Medicine alerte la population sur la recrudescence du nombre de personnes contaminées. Les personnes immunodéprimées plus à risqueLes chercheurs précisent que les personnes les plus à risque sont celles avec un système immunitaire déjà faible. C’était le cas pour le père de Cheryl Bennet. La jeune femme explique que son père, atteint d’un cancer, était déjà affaibli par les traitements et la maladie. Les médecins ont immédiatement lancé un traitement par antibiotiques. “Plus de traces noires ont commencé à apparaître sur sa peau, raconte la jeune femme sur son compte Facebook. Il souffrait énormément et vers 1 heure du matin, il a été victime d’une

septicémie. Les médecins l’ont transporté en soins intensifs parce que son sang était devenu trop acide pour le maintenir en vie. Il est décédé le lendemain.”Quelques jours plus tard, les analyses ont confirmé la présence de la bactérie de type vibrio vulnificus. En France le taux de contamination par ce type de bactérie pathogène n’est pas bien évalué mais il reste essentiellement par l’ingestion de fruits de mer, aucun cas fasciite nécrosante n’a été jusque là rapporté dans l’Hexagone.Click Here: cheap all stars rugby jersey