Presque mariés! La petite-fille de la reine et l’ex-rugbyman vivent dans une maison du Gloucestershire, où Zara prend plaisir à jouer les femmes d’intérieur. Domptée… Chapeau, Mike!
Depuis ses noces avec la princesse, en 2002, l’écrivain ne cesse de bousculer le politiquement correct et les convenances, comme lorsqu’il se déguise en cow-boy dans un clip du groupe Penthouse de Playboy.
Quatre enfants et un bonheur sans nuages… C’est la belle histoire de la fille du roi Juan Carlos, unie depuis 1997 à l’ancien capitaine de l’équipe nationale de handball (photo à suivre). Très à l’aise dans ses baskets de duc de Palma de Majorque.
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Les unes après les autres, ces demoiselles du gotha succombent au charme de beaux gosses sans titres de noblesse ni châteaux. Mais aux côtés desquels la vie paraît tellement plus jolie…
On les appelle les sans-grade de la haute, les kings de la roture. Daniel Westling, Dave Clark, Ari Behn, Mike Tindall, Inaki Urdangarin… Des types chouettes embauchés en CDI dans le gotha sur leur bonne mine et pas pour leur pedigree, des gars cent pour cent méritants promus princes (ou en passe de le devenir) après être tombés en amour avec des filles de roi. A eux cinq, pas une goutte de sang bleu. Des vrais gens, quoi.
Dans un entretien accordé au magazine britannique Tatler, Beatrice d’York, vingt-et-un ans, disait attendre de l’homme idéal qu’il mérite sa confiance et qu’il la fasse rire. Dave Clark, vingt-sept ans, un Anglo-Américain plutôt joli garçon, diplômé de Bowdoin, dans le Massachusetts, et de l’université d’Edimbourg, a fait d’elle une altesse conquise, raide love, dès leur première rencontre, en 2006. Employé chez Virgin, où il travaille sur le projet de tourisme spatial du groupe, il s’entend bien avec daddy et mummy (Andrew et Fergie, une roturière, elle aussi) et gravite dans ces sphères jet-set où Bea vient aujourd’hui chercher une échappatoire rafraîchissant à l’univers compassé des Windsor. Avec lui, c’est la tête dans les étoiles à coup sûr, le fun garanti.
Alors bye bye la lutte des classes… Les grandes dynasties d’Europe et d’ailleurs entrent dans une nouvelle ère: celle du politiquement incorrect, de l’amour qui sauve. Mike Tindall, trente-et-un ans, un «ancien» de l’équipe d’Angleterre de rugby, s’est révélé, lui aussi, comme un homme providentiel pour Zara Phillips (vingt-huit ans), la petite-fille d’Elisabeth II. La rebelle est méconnaissable, elle est domptée, assagie. Dès le début de leur relation, en 2004, Iron Mike – 1,85 m, 101 kg de testostérone – l’a aidée à rompre avec ses mauvaises habitudes d’antan (la bringue, les pubs) et à prendre son existence en main. Du côté de Cheltenham, où ils ont installé leur home sweet home, on assure que c’est à lui que la jeune femme, une pro du concours complet, doit son formidable palmarès (dont un titre de championne du monde, en 2006). L’annonce de leur mariage est, au pire, une question de mois.
Il faut croire que, chez les princesses, le sportif a la cote. Attristés par le divorce de l’infante Elena d’avec le très chic et très aristocratique Jaime de Marichalar y Sáenz de Tejada, les sujets du roi Juan Carlos se rassurent en contemplant les images idylliques du bonheur vécu par sa cadette, Cristina, quarante-quatre ans, avec Iñaki Urdangarin, quarante et un ans, ex-capitaine de l’équipe de handball nationale, par deux fois médaillé olympique. L’été dernier, le couple (marié depuis 1997) et ses quatre enfants se sont installés à Washington, où lui, le pilier de gymnase devenu duc de Palma de Majorque et Grand d’Espagne, dirige maintenant la filiale américaine de la société Telefonica.
Les temps changent, les princesses aussi. Elles préfèrent les jeans-baskets au look jaquette, passepoils d’or et souliers vernis, les bosseurs – ceux qui se sont démenés pour gagner leurs galons – à tous ces nobles AOC bardés de titres ronflants. Rien dans la frime, tout dans le boulot, l’effort, l’authentique. Mais le saut dans la gloire et l’immémorial a parfois un prix. Comment, en effet, entrer dans le moule sans y laisser son âme? L’écrivain Ari Behn, époux de Martha-Louise de Norvège, se dit ainsi «dépressif chronique» et «pathologiquement rebelle», et laisse entendre que son mariage serait menacé. Ses noces avec la fille du roi Harald V, en 2002, ne l’avaient élevé à aucune dignité particulière. Tant mieux ? «Mes filles, déclare-t-il, sont fières de pouvoir dire que leur père est un auteur. Et pas un prince.»
Coraline Lussac
Dimanche 21 mars 2010