Un rapport remis aux parties civiles cette semaine renforce le dossier à charge contre le Meningitec®. L’expertise affirme avoir détecté des métaux lourds dans un échantillon de ce vaccin contre la méningite C, suspecté d’avoir causé des troubles chez des enfants et des jeunes adultes.

Des lots de vaccin Meningitec® avaient été retirés du marché en septembre 2014 par “principe de précaution“.

Des nanoparticules de plomb, de zinc, de titane…Le procès contre le

Meningitec®, vaccin contre la méningite C développé par le laboratoire américain Nuron Biotech et distribué en Europe par le laboratoire français Centre spécialités pharmaceutiques (CSP), s’est ouvert en novembre 2015 à Clermont-Ferrand. Une nouvelle révélation vient alourdir le dossier à charge contre le vaccin : une expertise demandée par les parties civiles affirme avoir détecté dans un lot “sain“ des nanoparticules de métaux lourds (plomb, zinc, titane, etc.). La taille très réduite des particules explique qu’elles n’aient pas pu être détectées lors d’expertises précédentes.Les résultats de cette expertise sont “alarmants“Interrogé par le quotidien La Montagne, le Dr Stefano Montanari, qui a réalisé l’analyse en Italie pour le compte du laboratoire Nanodiagnostics, estime que ces résultats sont “très alarmants“ : “On parle ici de résidus de métaux injectés directement dans le corps d’un enfant, que l’organisme ne pourra jamais éliminer, qui vont se fixer pour toujours dans le noyau des cellules. Cela peut provoquer des inflammations chroniques susceptibles de dégénérer en

cancers de tous types. Le cerveau peut être touché, comme le pancréas. Dans ce dernier cas, des

diabètes sont possibles. Les risques sont multiples.“ Ces conséquences possibles pour la santé ne sont que théoriques. En effet, il faut distinguer l’élément chimique (plomb, titane, etc.), dont les propriétés sont connues, et les nanoparticules correspondantes dont les propriétés ne sont plus les mêmes, comme l’a précisé à Doctissimo le Dr Montanari. Le devenir des nanoparticules dans le corps et leurs effets sur l’organisme sont encore largement méconnus. Leur présence dans un vaccin, alors qu’elles ne font pas partie de la composition déclarée du produit, soulève des interrogations et des inquiétudes.Plainte contre le distributeur pour retrait trop tardif de lots contaminésCes révélations se rajoutent aux suspicions qui pèsent sur le vaccin. Près de 680 familles ont porté plainte

contre le distributeur français CSP : elles accusent le laboratoire d’avoir trop tardé à retirer du marché des lots “frelatés“ de Meningitec®. Une demande de retrait a été publiée

en septembre 2014 par l’Agence de sécurité du médicament, alertée par des analyses effectuées sur des lots de vaccins mis sur le marché… en avril 2014. Ce rappel, effectué au niveau européen, avait été décidé “à titre de précaution“, suite à la détection de particules dans 21 lots de Meningitec®, dont la source de contamination n’a pas été identifiée.Des effets secondaires très variablesDe nombreux parents d’enfants vaccinés ont signalé des effets secondaires très variables : problèmes de digestion, éruptions cutanées, forte

fièvre,

diarrhées continues, mais aussi des troubles du comportement (irritabilité, agitation, etc.). Les conclusions de Nanodiagnostics pourraient être un argument de poids à présenter aux experts nommés par le tribunal de Clermont-Ferrand cet qui devront statuer sur la dangerosité du Meningitec®, le lien entre le vaccin et les effets secondaires constatés et la responsabilité du laboratoire CSP.Une

pétition sur internet demandant l’ouverture par le ministère de la Santé d’une cellule de crise avait déjà récolté plus de 90 000 signature le 6 avril 2016 à midi.Source : 

La MontagneClick Here: United Kingdom Rugby Jerseys