Le chorégraphe de affirme que le Roi de la pop ne s’alimentait presque plus peu avant sa mort. Et que rien ne pouvait aiguiser son appétit perdu.
La maigreur de Michael Jackson semblait bel et bien maladive. Des jambes-fil de fer, un visage émacié, le corps mi-chair mi poisson d’un adolescent pré-pubère: Michael Jackson, poids-lourd de la pop, ne faisait guère défiler les chiffres de sa balance.
Une constitution d’échassier qui inquiétait jusqu’au chorégraphe qui le préparait au marathon littéralement physique de sa série de concerts à Londres. Des shows qui sont restés lettre morte après le décès, par overdose, de Michael Jackson.
Les deux derniers mois avant sa mort tragique, le Roi de la Pop pesait moins de 60 kilos (certains allant jusqu’à parler d’une quarantaine de kilos!) pour près de 1m80. Autant dire qu’il était aux frontières du rachitisme. Sans pour autant tomber dans les généralités liées à une mauvaise utilisation des calcul de l’Indice de Masse Corporelle (IMC), il est évident qu’une telle maigreur peut être liée sinon à un problème de santé physique, du moins à des troubles psychologiques ou à une consommation excessive de produits tels que le Propofol, administré à hautes doses à Michael Jackson. Une drogue délivrée avec des ordonnances souvent trafiquées qui a fini par le tuer. Et qui, comme toute addiction, a pu lui faire effectivement perdre l’appétit, même si l’on sait que Bambi cultivait de toute façon une image sveltissime de son corps.
On comprend dès lors les angoisses de Kenny Ortega, qui assure aujourd’hui qu’il aurait tout tenté pour inciter Michael Jackson à s’alimenter d’avantage durant ses éprouvantes répétitions, véritables épreuves sportives au centre du film This Is It. Un documentaire violemment critiqué par certains fans, réunis sous la bannière du site internet This Is Not It, notamment parce qu’il ne mettrait pas assez l’accent sur la sur-exploitation de Michael Jackson à des fins mercantiles.
Kenny Ortega, visé par ces attaques, fait montre de sentiments plus vertueux en déclarant : “J’aurais souhaité qu’il mange plus. Je m’assurais sans cesse qu’il y ait suffisamment de nourriture à sa disposition immédiate.” Mais, s’il était près à lui garnir une assiette pour la glisser sous le fantôme de son nez , Kenny Ortega admet qu’il n’a jamais vraiment nourri Michael Jackson.
En revanche, Kenny Ortega nie l’évidence. Alors même que chacun sait sans quelle spirale infernale Michael Jackson, pharmacie ambulante dans les derniers temps, était tombé , son chorégraphe refuse d’admettre que Bambi était trop faible pour re-gravir aussi rudement les marches de la gloire.
Pour se justifier, Kenny Ortega a même déclaré ceci à un journal britannique: “regardez les photos de Fred Astaire au sommet de sa carrière. C’est le portrait tout craché de Michael.” A la différence près que le danseur mythique est mort à 88 ans, sans doute attristé de voir disparaître Michael si jeune. Ce Michael auquel le comédien bondissant avait pourtant dit: « Merci… J’attendais la relève. »
Jean-Frédéric Tronche
Mardi 27 octobre 2009
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