Le troisième volet de la série arrive sur les écrans le 1er février, quatorze ans après la sortie du numéro un. Plus d’une décennie s’est écoulée, mais les tailleurs du sentier n’ont pas changé. Et leur amitié, sur la Toile comme dans la vie, ne s’est pas effritée avec le temps. José Garcia, alias Serge Benamou, évoque les retrouvailles de ces copains à l’âme d’enfants, dont la faculté à intégrer les nouveaux de l’équipe – Léa Drucker, Dany Brillant, Max Boublil et Cyril Hanouna – force l’admiration.

  • Là, on s’est poilés. Cyril Hanouna, c’est un bonheur de jouer avec lui. Il est arrivé tendu, parce que ce n’est pas facile de se retrouver dans un groupe. On l’a détendu et ensuite, on s’est vraiment amusés. Il est attachant et il a un sens de l’improvisation incroyable. Il en a sous le plancher! Tout ça avec une grande humilité. En plus, dans le film, il s’appelle Hervé Cockpit… Avec un nom pareil, tu ne peux que te marrer!
  • C’est le moment où mon personnage organise une grande fête pour ses parents. Entre deux prises, on a improvisé des numéros de descente des marches, avec une espèce de compétition de danseur à la mords-moi-le-nœud, on jouait les crooners! Il y en avait un qui faisait le con et après, c’était chacun son tour. Les autres jubilaient!
  • Là, c’est la fin du film. J’avais traité Gilbert de je ne sais plus quoi et il a été surpris. Il m’a couru après pour me mettre un coup de pied au cul pour de bon! On est des gamins tous ensemble… Faut s’amuser, et on connaît tellement les défauts des uns et des autres que c’est excitant parce que dans le jeu on est capable, à partir de rien, de titiller l’autre.
  • Max Boublil, qui joue un jeune vidéaste, je le connaissais de réputation, sur Internet entre autres. C’est un amour! Les jeunes sont impressionnés par notre groupe, mais au bout de deux secondes ils voient bien qu’on ne fonctionne pas par hiérarchie. Il n’y a pas nos chaises avec nos noms. On accueille tout le monde et on apporte même les cafés! Du coup, ça se passe très bien.
  • Patrick, le personnage interprété par Gilbert Melki, est totalement désespéré parce qu’il est amoureux d’une fille qui ne veut pas de lui. Il ne nous accompagne pas en Chine mais nous emmène à l’aéroport, où il nous dit le pire «au revoir» de sa vie! Là, entre nous, comédiens, ça va vite. On a une telle complicité que les choses se font très rapidement. Sauf quand on déconne, pour les techniciens, c’est plus dur!
  • Dany Brillant, je le connaissais parce que ma fille et ma femme l’adorent, alors j’avais vu pas mal de ses concerts. On a une petite scène ensemble au moment où mon personnage l’invite à chanter pour l’anniversaire de mariage de ses parents. Chaque nouvel acteur est arrivé sur le tournage tellement prêt qu’ils sont tous super bons.
  • Le couple que je forme avec Elisa Tovati est vraiment mignon. Ces deux-là s’aiment énormément et nous, on s’apprécie beaucoup. C’est la grande force du film, on s’entend tous encore mieux que les personnages du film. C’est facile d’entrer dans notre groupe, on a les bras ouverts. Comme sur l’affiche! On a juste envie de jouer tous ensemble.
  • Premier jour de tournage. C’était vraiment les retrouvailles. On s’était croisés à droite à gauche, mais d’avoir le temps de profiter les uns des autres, ça faisait longtemps! En plus, on n’avait pas trois tonnes de texte, donc c’était un peu la cour de récré. Et Marc Andreoni, qui joue le méchant, est un acteur exceptionnel, c’est une balle, ça joue vite avec lui.
  • Shanghai… C’est l’un des meilleurs souvenirs pour nous. Déjà, découvrir cette ville, c’est exceptionnel. Et le film était terminé, on avait fini toutes les scènes de texte, on avait dix jours pour tourner des scènes d’ambiance dans cette ville hallucinante. On s’est éclatés parce qu’il y a dix-huit mille Français à Shanghai, tous super jeunes, qui avaient reçu des mails en disant qu’on arrivait. Du coup, on a été reçus comme le Messie et on s’est marrés. On tournait le soir jusqu’à dix heures et demie et après, la nuit s’offrait à nous!
  • Là, c’est une bagarre avec Vincent. Dans le film, je me prends le chou avec toute la bande. Mais Vincent, c’est un instinctif dans le jeu. Il me jette sur une table, mais au moment de l’action j’ai été surpris par sa violence, alors je l’ai regardé d’un drôle d’air et, du coup, on ne pouvait plus se regarder sans éclater de rire.
  • C’est le moment du restaurant chinois. Il fallait faire semblant de manger des vers. Moi, je n’en avais rien à faire de manger des vers à bois, j’ai mangé des trucs mille fois pires que ça. Et comme tout le monde me regardait en se disant «non, il ne va pas le faire!», j’en ai mangé un paquet… C’est un peu acide.

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