Sans rire, se joint à la mutinerie qui s’est emparée de Radio France, et en particulier de France Inter, depuis le double limogeage de et Didier Porte.
C’est un coup à se brouiller avec Radio France. François Morel, initiales F.M., concluait ce vendredi sa saison de billets humoristiques sur France Inter. Et il est clair qu’il n’est pas sur la même longueur d’ondes que ses patrons. Le comédien a en effet adressé ses « sentiments fraternels » à Didier Porte et Stéphane Guillon. Quant à sa station, il a donné la température locale de la Maison ronde où le Morel n’est pas au beau fixe: une « ambiance de m… », comme chez les Bleus. Ambiance.
La tension est palpable, le village de France Inter est sous le choc. « Quel b…l, mes amis ! quel b…l ! », a attaqué François Morel, ajoutant: « Je suis triste de constater que l’ambiance de m… qui sévit à France Inter n’est pas sans rappeler celle qui a existé au sein de l’équipe de France et a conduit à sa perte…Le mépris n’est jamais une bonne méthode de gouvernance ».
Appel du 25 juin qui s’adressait clairement au boss de Radio France, Jean-Luc Hees qui pourtant se défendait d’être le
des tuners… Mais François Morel nen démord pas, lui lançant: « Méfie-toi, Jean-Luc, tu n’es n’en n’est pas si loin ». Un patron qui voit donc pour la troisième fois la balle dans son camp. Maintenant, que fera-t-il de ce nouveau rebelle? Le virer, comme les deux autres?
Mais si François Morel déclamait sa dernière chronique de la saison d’Inter, l’été risque d’être chaud, puisqu’il doit sécher les vacances pour épauler Olivier Saladin, son ex-comparse des Deschiens dans un rendez-vous quotidien à 7H55. Quant à Guillon et Porte, Morel leur a adressé un salut confraternel en ces termes: « J’ai du mal à comprendre en particulier pourquoi Didier Porte est écarté du Fou Du Roi où son style caustique, mordant, impitoyable vis-à-vis des fausses valeurs, contrebalançait l’attitude naturellement empathique et indulgente de Stéphane Bern ». Lequel avait déjà tapé du poing sur la table. C’est une question d’honneur qui devient contagieuse.
J.-F.T.
Vendredi 25 juin 2010